vendredi 3 janvier 2025

L'inconnue du 17 Mars - Didier Van Cauwelaert


Résumé :

"Je suis désolée de ce que je vous inflige, en ce moment. Mais il fallait que la planète ferme pour que les cœurs s'ouvrent."

Le 17 mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve. Est-ce la femme qui jadis enflamma son adolescence, une mythomane, une perverse manipulatrice, ou une ultime chance de survie? Et si le sort du genre humain dépendait de la relation qui va se nouer, dans une maison à l'abandon, entre un ancien prof de 38 ans brisé par l'injustice et une exilée en manque d'amour?

Avec ce conte philosophique irrésistible et poignant, au cœur d'une actualité bouleversant tous nos repères, Didier Van Cauwelaert entraîne nos peurs, nos détresses, nos colères dans un tourbillon de révolte, de joie libératrice et d'espoir.


Mon avis :

Après un début que j'ai lu avec avidité, j'ai découvert une histoire touchante. Ce SDF qui se retrouvait confiné avec son premier amour. J'ai trouvé tout cela très touchant, et intéressant.
Malheureusement, la suite n'a pas trouvé public chez moi. Cette histoire non crédible pleine de sous entendus complotistes, m'a fait horreur. Cela m'a clairement saoulée, mais j'ai été jusqu'au bout, contente de pouvoir clore ce roman définitivement.
Une sacrée douche froide pour moi qui ai lu quelques autres romans de cet auteur, avec délectation.

Citations :

C’est fou comme l’esprit humain s’habitue à tout, même à l’inconcevable, pour peu qu’il s’inscrive dans la durée.

J’aurais la permission de vivre en liberté dans la rue, puisque c’était mon lieu de résidence. D’autres se demandaient brièvement ce que j’allais devenir, sur une bouche de ventilation qu’ils imaginaient diffuser en surface les virus du métro, mais ils avaient autre chose à penser.

 

Des infos sur l'auteur : 

Né, en France, à Nice , le 29/07/1960

Didier van Cauwelaert est un écrivain français.

Riche d'une histoire familiale mouvementée, à huit ans, pour devenir indépendant et nourrir sa famille, il décide de publier des romans. Face aux refus des éditeurs (une demi-douzaine par mois) et aux menaces de ses parents, il est sur le point d'abandonner la littérature à dix ans et demi, lorsqu'il croise Greta Garbo dans un restaurant. Du hasard de cette rencontre naît l'idée d'un entretien imaginaire. De larges extraits paraîtront dans le courrier des lecteurs de "Télé 7 jours". Cette première publication inespérée sauve ses ambitions d'écrivain. Il reprend donc son stylo, ses enveloppes et le fichier des éditeurs parisiens.

Après quelques années consacrées au théâtre (il joue Sartre, met en scène Beckett, Anouilh, Ionesco) et une brève carrière de critique littéraire pour enfants à FR3 Côte-d'Azur, il finit par trouver un éditeur qui s'intéresse à lui, en 1981, après treize ans de traversée du désert.

En 1982, alors qu'il a vingt-deux ans, son premier roman "Vingt ans et des poussières" (prix Del Duca 1982) est publié aux Éditions du Seuil. S'ensuit la publication de romans avec lesquels il touche un public de plus en plus large: "Poisson d'amour" (prix Roger Nimier 1984), "Les Vacances du fantôme" (prix Gutenberg 1987), "Un objet en souffrance" (1991) qui marque son arrivée chez Albin Michel. En 1994, "Un aller simple" est couronné par le prix Goncourt.

Depuis lors, avec des romans tels que "La Vie interdite" (1997), Grand Prix des Lecteurs du Livre de Poche, "La Demi-pensionnaire" (1999), prix Fémina Hebdo, "L’Apparition" (2001), prix Science de la Vulgarisation Scientifique 2002, son succès ne se dément plus. En 2007, pour "Le père adopté" il reçoit le Prix Marcel Pagnol, récit dans lequel il rend hommage à son père. Les livres de Didier van Cauwelaert sont aujourd'hui traduits dans plus de vingt langues.

Au théâtre, il a reçu le Molière 97 du meilleur spectacle musical pour son adaptation du "Passe muraille", avec Michel Legrand. Ses pièces lui ont valu le Grand Prix du théâtre de l'Académie française en 1997.

Ses romans ont été l'objet d'adaptations cinématographiques notamment "Un aller simple", "Sans identité" (adapté du roman "Hors de moi"), "J'ai perdu Albert", écrit et réalisé par Didier van Cauwelaert lui même.

En 2023, il publie "La vie absolue".




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